Optimisme et Pessimisme.

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

Cela fait maintenant plusieurs années (et oui !) que j'écris des billets d'humeur et un unique constat perdure. Les plus partagés et ceux qui suscitent le plus de réactions relatent des réalités plutôt négatives voire pessimistes.

Je n'ai pas la prétention de penser que les répercussions de mes billets reflètent une généralité sociétale. Et puis, mes expériences m'ont souvent démontrée que tout n'est pas blanc ou noir et que la réalité est parfois bien moins tranchée qu'une crème anglaise ratée. Les conséquences de mes écrits sont peut-être le constat de notre société, qui à travers les médias aime courir sans arrêt après le buzz, valorise le sensationnel, et est souvent friande du glauque.

Mais avec un M majuscule, c'est nous, citoyens et humains, qui définissons les lignes de fonctionnement, les marges d'erreurs, les limites d'acceptation et les clauses du bonheur de notre environnement. Croyez-vous, par exemple que les journaux à scandale continueraient de publier des vrais, des fausses, des terribles annonces s’il n'y avait pas un public pour les acheter et les lire ? Non, bien évidemment.

Il ne me reste donc plus qu'à émettre quelques hypothèses pour tenter d'analyser ce « phénomène ».

Premièrement, peut-être que la majorité de mes lecteurs et lectrices se reconnaissent à travers mes péripéties et y répondent en écho.

Ensuite, le désenchantement de l'autre rassure sur sa propre vie que l'on finit par qualifier de « pas si mal que cela » en fin de compte. Il y a (bien) pire ailleurs !

Une majorité d'esprits taquins voire malfaisants sont attirés par les polémiques et encore plus si elles ont pour but moindre de bousculer autrui, pour le pire, à chacun de voir.

Par jalousie et animosité, en effet c'est selon que certaines personnes s'abreuvent de négatif et invectivent les autres en aimant penser que cela va les soulager. En réalité, ce genre de comportement évite une remise en question, peut-être douloureuse mais souvent salutaire.

Enfin, l'habitude engendre de sacrées manies voire de la dépendance que de se nourrir d'idées noires dont il est souvent difficile de se défaire et qui peuvent rapidement élimer les bonnes intentions même les plus tenaces.

Après ces quelques lignes à connotation psy, je ne peux m'empêcher de penser qu'il est tout aussi simple de partager les bonnes comme les mauvaises choses à la différence près que le bonheur est une chose précieuse qui fait du bien au corps et à l'âme tout autant à celui qui le donne qu'à celui qui le reçoit.

Je vous laisse méditer ces phrases et au plaisir de vous lire.

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