Écrire, c'est de la création.

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

J'apparente l'écriture à de la création à part entière. Cela peut paraître une évidence, mais je fais souvent le lien entre les réalisations élaborées en argile polymère et l'écriture d'un livre. En toute logique, certains points diffèrent, comme la notion du temps passé sur l’œuvre ainsi que le prix affiché mais là n'est pas le sujet de mon billet d'humeur.

Toutefois et indéniablement, il demeure des points communs : la page blanche comme l'absence d'idées, les impairs dans le déroulé du scénario comme le poil du pinceau resté collé sur la coccinelle de la bague, les idées qui viennent vous chatouiller l'esprit vers trois ou quatre heures du matin et qui immanquablement, chassent un sommeil réparateur.

 

Pour un livre, une fois le travail d'écriture et de relecture terminé, il y a à réfléchir sur le format, sur la première et la quatrième de couverture, sur la mise en page, le choix du titre, la taille des caractères, etc. L'écriture n'est pas l'ultime étape dans la création d'un livre. Il en reste de nombreuses et non des moindres. Et de façon volontaire, je n'aborderai pas ici les phases administratives nécessaires pour la publication « grand public » de l'ouvrage (numéro ISBN, impression, communication).

Mais il reste le meilleur. J'aime admirer l’œuvre quand elle est terminée. Pour ce qui est du livre, le résultat final se fait toujours attendre car le manuscrit doit faire un logique passage chez l'imprimeur. Je compte alors les jours avant la réception et suis à la fois impatiente et quelque peu anxieuse du rendu. Et enfin le résultat arrive. Il est là, à portée du regard et de mes mains. Quelle satisfaction et quelle fierté ! Je goûte à la performance (parce qu'il s'agit bien de cela !). J'en mesure pleinement les longs mois de travail que cela a nécessité. Je caresse la couverture brillante et admire mon nom en haut du livre, les couleurs, le titre, les mots. Tout m’émeut et me bouscule en même temps.

Invariablement, les deux premières fois, j'ai déposé les livres pas trop loin de mes yeux sans oser y toucher, c'était trop beau et trop fort. Puis le temps a fait son travail et les ouvrages sont devenus communs. Il m'a fallu apprendre par la suite à résumer mes ouvrages sans les travestir, tenter de les compacter pour les faire vendre, pour susciter le plaisir sans en dévoiler l'essentiel. Cela reste pour moi un exercice difficile et frustrant mais j'apprends.

Avec leurs travers, leurs bonheurs, et leurs gestations, un livre, un bijoux ou une décoration aimantée restent de la création. L'essentiel est d'y trouver sa place pour s'y épanouir sans réserve.

Petit aparté sur les prochains billets d'humeur... Il faudra vous armer de patience car je les publierai en fonction de l'avancée de mon projet qui prend...beaucoup....de temps. Belle rentrée.

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