Sortir de sa zone de confort

C'est bien ce qui m'est arrivé en me lançant dans cet autre projet. En tous cas, j'en ai bien eu bien l'impression.

Comment définir la zone de confort d'un créateur ?

Elle est propre à chacun.

Elle a souvent été dessinée à travers des goûts, des formations, des passions, une histoire et bien d'autres choses encore toutes aussi intimes que personnelles. Pour ma part, j'estime être sortie de cette zone dès lors où des critères différents sont entrés dans l'équation de mon projet. En autre, un critère d'investissement financier important qu'il a fallu prendre en compte. La question, tant soit peu majeure étant : " le jeu en vaut-il la chandelle ? " Et la réponse est : " Je ne le sais pas ? "

Tout comme je ne sais pas comment réduire les risques potentiels d''échecs. Tout cela restait tel des points de suspension suspendus. J'ai posé un pied hors de cette espace de sécurité en proposant des produits n'étant pas voire plus destinés au même cœur de cible que jusqu'à présent et donc au public qui me connaissait. Je ne serais plus là on l'on m'attendait en tous les cas plus de la même façon. L'atout majeur et non négligeable qui reste dans mon jeu est mon chemin parcouru depuis bientôt deux ans. Je commence à connaître les moyens de communication et de diffusion, de nombreuses personnes me suivent et me font confiance via les réseaux sociaux. J'ai progressé dans ma technique, bon je m'arrête là car j'ai l'impression d'écrire mon CV.

Il est bien évident que les risques sont minimes et je ne joue le sens de ma vie à travers ce nouvel épisode ou les prochains à venir. L'avenir est tel qu'on le dessine et qu'on le décide. Ce dont je suis certaine pour l'instant, c'est que se lancer dans de nouvelles aventures est toujours riche d'enseignements. J'ai appris beaucoup de choses techniques mais aussi personnelles sur et pour moi. J'ai appris à dépasser des craintes, à ne pas porter les peurs qui n'étaient plus les miennes, à puiser de l'énergie dans les mots d’encouragements et à faire pour moi sans rien devoir prouver.

C'est cela la liberté de l’innovation. Elle n'a que les limites qu'on lui impose et surtout que l'on s'impose.

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