Parce que c’était elle, parce que c’était moi

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

Au fil des trop multiples saisons, telle une posologie médicamenteuse auto-prescrite, je me contentais de cette relation sans me poser de questions, était persuadée qu’elle m’amenait toujours et encore du bien. Seulement voilà, ce bien qui m’avait, dans les premiers temps, fait grandir, déclouer les fenêtres de mon existence planter dans mes habitudes et mes croyances d’antan, s’étiolait. Je subissais la relation, y laissais trop consumer des bouts de ce que j’aspirais à être, j’avais grandi, vieilli, ouvert les yeux en grand. Nos échanges au goût de plus en plus amer, ne me procuraient plus de plaisir, pire m’inspiraient de l’aigreur, j’avais l’impression d’être reléguée à la place d’une bénévole d’une association d’aide par l’écoute.
 

Christophe André indique « Se dire libre est présomptueux, mais travailler chaque jour à se libérer de ce qui nous fait mal, voilà un chemin possible ». Alors parce qu’une relation est comme une valse, qu’elle se danse à deux, une fois détournée de l’écran, il m’avait fallu réfléchir sur moi-même, sur le pourquoi j’étais demeurée si longtemps dans cette histoire alors qu’elle ne me nourrissait plus, mais encore pourquoi je m’étais tue, pourquoi j’avais supportais, pourquoi j’avais été trop souvent bien plus dans le besoin que dans l’envie.

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Mise en ligne d'une vidéo pour la Précampagne de mon dernier livre !

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

Dans le cadre de la mise en place de la précampagne pour la sortie de mon dernier ouvrage "Qu'est qu'on va bien pouvoir faire de toi !" avec les éditions Maïa, j'ai réalisé une petite vidéo d'accroche. Bon visionnage !

 

 

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La peur

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

Cela n’aura échappé à personne qu’une des émotions à laquelle nous avons tous été confrontés pendant la pandémie est la peur. La peur d’être malade, celle de souffrir, celle de perdre un proche, celle d’être isolé. Toutes nous ramènent à une seule, une archaïque. La peur de mourir. Au fil des mois, cette crainte de disparaître, fondée ou non, face à un ennemi invisible a été entretenue de manière magistrale par les médias pour faire du buzz, par ceux qui nous gouvernent pour nous soumettre. Dans l’ombre des pouvoirs et des intérêts autant communs que partagés, je ne peux qu’imaginer que de sombres liens de complicité se sont tissés entre les deux parties. Même si je pense que l’objectif de nos dirigeants n’était pas dès le début d’utiliser cette peur pour faire obéir une majorité d’entre nous, l’idée a germé dans leurs esprits de fous au cours des semaines, des variants et des obéissances.

Pour manier au mieux cette arme par destination, le sentiment a été, dans un premier temps, véhiculé par le biais d’un décompte macabre, celui des personnes décédées du COVID dénombrées chaque soir par un individu au féroce surnom de croque-mort. Happés par l’écran de télévision, des milliers de Français s’absorbaient dans son ton de voix monocorde, engloutissaient ses chiffres, ses recommandations dans le même temps que leur potage refroidi. Elle a ensuite été relayée par des sachants, avec, accrochées aux lèvres, des menaces dégoulinantes d’une fin imminente de l’espèce humaine si l’on ne portait pas le masque, si l’on n’utilisait pas régulièrement du gel hydroalcoolique, si l’on ne respectait les distanciations sociales, si l’on ne se pliait pas au télétravail, si l’on partageait le repas de Noël à plus de six convives par tablée, et si, et si. Quelques mois plus loin, ces mêmes personnes proclamaient haut et fort que le danger serait déplacé dans le rayon des mauvais souvenirs dès lors que la majorité des habitants de l’hexagone serait vaccinée par une substance providentielle. Deux injections espacées d’à peine deux mois.

Alors que beaucoup nous avaient juré la main droite posée sur le Vidal, la gauche sur le portefeuille nourri par les laboratoires, que ces dernières suffiraient à éradiquer le malin, l’obligation d’une troisième dose a surgi sur des bases aussi opaques que l’efficacité du produit proclamé comme miraculeux. Il y a eu par la suite de multiples mensonges diaboliques, pas moins de revirements pernicieux comme bon nombre de suppressions des libertés pour tenter de maintenir cette crainte tel un rapace au-dessus de proies, nos existences de plus en plus malmenées.

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L’égo spirituel

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

Suite à une publication découverte sur FB, j’ai eu envie de réfléchir autour de l’égo spirituel. C’est un texte de Mooji qui est un maitre spirituel jamaïcain qui en est l’auteur. Je vous le livre.

Si vous pensez que c’est plus « spirituel » de devenir végétarien, acheter des aliments bio, pratiquer le yoga et méditer,  mais qu'ensuite vous vous retrouvez à juger ceux qui ne font pas toutes ces choses, vous êtes tombés dans un piège de l’égo.

Si vous pensez que c’est plus « spirituel » d'aller à vélo ou avec les transports publics au travail, mais qu'ensuite vous vous trouvez à juger ceux qui vont dans la voiture, vous êtes tombés dans un piège de l’égo.

Si vous pensez que c’est plus « spirituel » d’arrêter de regarder la télé parce qu’elle annule le cerveau, mais qu'ensuite vous vous retrouvez à juger ceux qui la regardent encore, vous êtes tombés dans un piège de l’égo.

Si vous pensez que c’est plus « spirituel » d’éviter de lire des journaux et des magazines de potins, mais qu'ensuite vous vous trouvez à juger ceux qui les lisent, vous êtes tombé dans un piège de l’égo.

Si vous pensez que c’est plus « spirituel » d’écouter de la musique classique ou les sons de la nature, mais qu'ensuite vous vous trouvez à juger ceux qui écoutent la musique commerciale, vous êtes tombés dans un piège de l’égo.

Il faut toujours faire attention au sentiment de la « supériorité ». Il est en effet l’indice le plus important que nous ayons pour comprendre que nous sommes dans un piège de l’égo.

L’égo se cache habilement dans des pensées nobles comme celui de commencer un régime végétarien ou d’utiliser le vélo pour ensuite se transformer en sentiment de supériorité vis-à-vis de ceux qui ne suivent pas le même chemin « spirituel ».

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Le développement personnel est-il possible dans le couple ?

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

J’avais envie pour cette nouvelle chronique d’aborder une étude de situation. L’idée m’est venue d’une publication repérée sur FB, celle d’un homme posant la question suivante : « Peut-on faire du développement personnel quand on est en couple ? ». De prime abord, l'interrogation peut paraître futile, et même apparaître comme peu intéressante. Mais en réfléchissant plus avant, elle met en avant l’avantage de savoir comment un désir d’évolution, de changement, de cheminement (à chacun d’adopter les termes qui lui conviennent) peut se présenter, voire s’imposer à et en nous.
Pour mieux comprendre, voici quelques-uns de ses propos. Dans un premier temps, cette personne exprimait le fait « qu’elle se mettait des barrières dans son couple » sans fournir plus de détails puis que, je cite « pour le bien de celui-ci ( de son couple), il fallait se libérer un jour » et prétendait enfin que la plupart des gens agissaient comme lui. Sur cet ultime point, il est envisageable d’imaginer que certainement bousculé par ses états intérieurs tout autant inconnus qu’interrogeant, cet homme se rassurait aussi bien qu'il le pouvait. En effet, penser qu’il n’était pas seul dans cette situation paraissait être, pour lui, une option réconfortante. À travers ce cas de figure, on peut voir qu’il est possible d’agir de différentes manières lorsqu’une force ancrée au plus profond de soi-même vous place au pied du mur, celui de votre prise de conscience. Cette dernière provoque alors réactions, questionnements et controverses face auxquels il n’existe pas de mode d’emploi du comment procéder. Phénomène aussi attirant que mystérieux, mais, qu’à mon avis, il serait délicat d’écarter voire d’ignorer.

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