Billet d’humeur post confinement

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

Il y a quelques jours de cela tandis mes oreilles entendaient sans réellement les écouter les dernières nouvelles sur la pandémie, actualités aux effluves rances, je tentais de ranger, entre le presque dernier ouvrage de Jean-Christophe Grangé et l’indémodable « La folle allure » de Christian Bobin, quelques exemplaires de mon dernier ouvrage. Il fallait bien l’admettre, ces informations égrenées sur le ton d’une oraison funèbre, malgré une volonté aussi acharnée qu’opiniâtre de ne pas vouloir les assimiler, arrivaient à pénétrer le moindre atome de mon être. Elles étaient comme ces musiques d’ascenseur capables de vous marteler la tête pendant de trop longues heures : aussi poisseuses qu’horripilantes. Mes yeux se sont alors posés sur le titre : La Quête de la Liberté intérieure. Dans le même temps, une question s’est érigée dans mon esprit telle une banderole de manifestation aux majuscules démesurées, presque grotesques. « Était-ce le moment ? ».

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Billet d’humeur de confinement

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

J’espère que je vais pouvoir le terminer celui-ci.

Terminer quoi ? Ce billet d’humeur.

Pourquoi ? Parce que depuis le début du confinement ma volonté semble se livrer un bras de fer enragé avec mon esprit. Tour à tour et selon les circonstances, l’un terrasse l’autre, le second esquive le premier, les deux se piétinent, souvent allégrement, avec comme unique objectif un passage en force pour tenter d’atteindre la plus haute marche du podium de ma médiocre satisfaction, tout ceci dans un climat malsain où tout finit par totalement m’échapper.

Alors petit à petit, je tente (non sans mal) de discipliner ces deux entités et j’avance !

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Effet loupe

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

À travers cette chronique, je souhaitais revenir sur le salon sur lequel j’ai consacré mon précédent billet d’humeur. Effectivement, je pense que ce genre de manifestation sur le bien-être à laquelle j’ai participé en juin dernier a la particularité d’apporter un effet loupe à spectre restreint sur l’état actuel de notre société. De nombreuses personnes majoritairement féminines sont à la recherche d’un bien-être. Il existe, en ce sens, plusieurs cas de figure. Certains briguent le bien-être pour apaiser un mal, une gêne plus ou moins persistante comme la peau sèche, l’eczéma. D’autres anticipent et sont ainsi en quête d’un mieux-être en vue d’un événement particulier tel qu’un examen à venir. Quelques-uns encore testent et achètent autant convaincus par la verve et les boniments aiguisés du démonstrateur que par les bienfaits de la lotion importée d’un autre continent (au diable la conscience écologique ). Ce que je souhaite surtout soulever à travers ma réflexion, c’est qu’une majorité de visiteurs arpentant les allées de ce salon était en demande de solutions quasi immédiates, infaillibles et consommables.

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Deux femmes aux cheveux blancs

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Il y a un souvenir que je souhaite partager avec vous : le vécu de deux femmes. J’ai croisé ces dernières à un salon de "Bien-être" auquel j’ai participé il y a quelques mois de cela. Pendant un temps qui m’a paru tout à la fois court et long, en toute confiance, l’une comme l’autre m’ont faite dépositaire de quelques bribes de leurs histoires où sévices psychologiques, maltraitances maternelles, violences conjugales, détestation parentale et répétitions de schémas transgénérationnels sont venus violemment s’échouer à mes oreilles. Au-delà de leur itinéraire de vie chaotique, c’est bien un autre point commun qui m’a donné envie de vous livrer leurs confidences : leur volonté farouche d’être libre et l’acharnement féroce dont elles ont fait preuve pour arriver à leur but.

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Un écart pas si grand

Rédigé par Nathalie Legrand - - Aucun commentaire

Comme je l’ai édicté dans mon précédent billet d’humeur, j’ai réfléchi. J’ai réfléchi autour du fait, pouvant paraître antinomique, d’être capable d’écrire sur le développement personnel tout autant que de travailler sur des romans noirs. Oui, pour être tout à fait franche, je me suis moi-même interrogée sur cette espèce de grand écart quelque peu troublant. Comment est-ce possible, dans un même cerveau, de faire cohabiter des notions de mieux-être, de bonheur, de paix, d’amour, etc. avec, tout de ce que l’âme humaine peut recouvrer de sombre (noirceur, méchanceté, vengeance, etc.)  ? La réponse à mon avis est assez simple et peut se résumer à une belle évidence. Pour comprendre la liberté, il faut avoir côtoyé des barreaux. Pour savourer la lumière, il faut avoir connu l’ombre. Pour vibrer sous l’abondance, il faut avoir subi le manque. Je pourrais multiplier à l’infini ces réalités au goût d’une banalité confondante, mais il est souvent précieux de pouvoir les dévoiler. En effet, en prendre pleinement conscience permet de les apprécier et de les vivre chaque seconde du temps qui passe.

Ce sont mes propres expériences qui m’ont amenée à savoir et pouvoir énoncer une telle certitude.

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